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objets sans visa

13 mai 2008

Wodka i ciasteczka

To juz ponad dwa tygodnie jak opuscilismy Azje i powrocilismy na kontynenet europejski. W sobote wieczorem wybila godzina powrotu do Francji, jednak wczesniej spedzilismy ponad dwa tygodnie w sanatorium Sycow-Stradomia, jedzac, pijac i chodzac na spacery…Nasza podroz pomiedzy Ho Chi Minh (Sajgonem) a Sycowem trwala trzydziesci szesc godzin i pozwolila lekko zamortyzowac szok kulturalno-termiczny pomiedzy krajem zielonego ryzu a krajem kwitnacego ziemniaka. Bo tak szczerze mowiac to jedyna wspolna cecha laczaca Sajgon – osmio milonowe miasto z wiecznie przepelnionymi ulicami, oraz Sycow – liczacy okolo pietnastu tysiecy mieszkancow, to ich komunistyczna przeszlosc, ktorej sladami sa betonowe, kwadratowe budynki o wyblaklych kolorach… Potrzeba nam bylo jednak kilku dni aby sie przeaklimatyzowac.

Czas spedzony w Polsce dzielilismy pomiedzy jedzeniem tego o czym marzylismy przez ostatni rok, piciem w dwa tygodnie takiej ilosci alkoholu jaka wchlonelismy w ciagu calej podrozy, odzwyczajaniem sie od chodzenia w sandalach i powrotu do rekawiczek, no i oczywiscie odwiedzaniem rodzinki, choc nie udalo nam sie zobaczyc ze wszystkimi za co bardzo przepraszamy J.

Niestety nasz rozkad zajec w Monaco niewiele sie rozni od tego co robilismy w Polsce…

Majac obecnie troche wiecej dystansu do naszej podrozy mozemy wyciagnac z niej pierwsze wnioski . Generalnie mowiac wszystko sie dobrze potoczylo, poza kilkoma malymi zmianami w kalendarzu. Poznalismy wspanialych ludzi jak i tych niezbyt ciekawych (niestety balwanow mozna spotkac wszedzie, nie tylko tam gdzie pada snieg), odkrylismy wspanaile miejsca oraz i te mniej interesujace, spalismy w domkach na rajskiej plazy oraz w podejrzanych hotelach na kompletnym zad… Raczylismy sie wysmienitymi daniami kuchni azjatyckiej a takze polykalismy z grzecznosci to co ciezko nazwac zywnoscia. Ale przedewszystkim moglismy wykonywac zawod, ktory oboje uwielbiamy i to w sposob jaki nam odpowiada. Co niestety nie jest dane wszystkim ludziom…

W naszej liscie przebojow odwiedzonych krajow : Tajlandia jest krajem gdzie najlepiej sie zyje, idealne polaczenie pomiedzy naszym zachodnim spoleczenstwem i zyciem w Azji. Indonezja to nasza nieosiagalna milosc, to tam przezylismy  najlepsze i zarazem najgorsze chwile w calej podrozy. Filipiny to wielkie rozczarowanie pod kazdym wzgledem, a Wietnam pozostawil nam niedosytek i wielka chec powrotu. Malezja z kolei byla zbyt krotkim etapem aby ja wlaczyc do rangkingu.

Na koniec kilka slow o samym blogu. Od pierwszego tekstu opublikowanego 9 marca 2007, odwiedzono go 2621 razy, w tym obejrzano 15 789 stron, co daje nam srednia 6,02 stron na jedna wizyte. Internauci z okolo pietnastu krajow odwiedzili nasz blog swiadomie lub tez przypadkiem. Kraje z ktorych bylo najwiecej polaczen to Polska, Francja, Monaco, Niemcy i Irlandia, bylo rowniez kilka odwiedzin ze Stanow Zjadnoczonych i Kanady. Dzieki statystykom naszego blogu, moglismy sie dowiedziec, ze byl najczesciej ogladany w poniedzialki rano i piatki po poludniu. W zwiazku z tym nie bardzo wiemy czy powinnismy wam wszystkim dziekowac za poswiecenie odrobiny czasu na czytanie naszych opowiesci, czy raczej powinniscie nam dziekowac za oderwanie was od pracy na kilka minut. Gdy zdecydowalismy sie a prowadzenie blogu nie mielismy tak na prawde pojecia co to moze oznaczac. Cwiczenie w rzeczywistosci wymaga troche samozaparcia i pracy gdyz opisac w kilku slowach cos co sie wydarzylo w przeciagu wielu dni nie jest rzecza latwa. Zdarzylo nam sie wielokrotnie siedziec przed ekranem naszego laptopa i wpatrywac w pusty ekran, lub tez przenosic publikacje tekstu na pozniej z nadmiaru pracy jak i z czystego lenistwa. Mamy jednak nadzieje, ze nie zanudzilismy was zbytnio naszymi opowiesciami. A poniewaz wszystko co dobre sie kiedys konczy ten tekst jest ostatnim jaki publikujemy. Jednak jeszcze przez kilka tygodni bedziemy konsultowac blog, w razie gdyby zachcialo wam sie cos napisac. Na kolejne wiesci o naszych azjatyckich perypetiach bedziecie musieli poczekac do jesieni i aktualizacji naszej stronki, oraz wystawy naszych produktow w Saint Etienne.

Tak wiec dziekujemy wam wszystkim i do przeczytania !

KONIEC

PS. Ostatni album pt. »Sycow » kompletuje serie zdjec z podrozy.

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8 mai 2008

Vodka et petits gâteaux :

Cela fait déjà un peu plus de quinze jours que nous avons quitté l'Asie et avons établi domicile en Pologne. Notre voyage entre ces deux points aura duré trente six heures et nous aura par là même évité un changement trop brusque. Les avenues grouillantes de Saigon, mégalopole asiatique de Huit millions d'habitants, n'ont en effet pas grand chose à voir avec les rues désertes de Sycòw, petite ville de 15000 citadins de la campagne polonaise. Le seul point commun entre ces deux organisations urbaines résidant dans un passé communiste qui n'a laissé pour héritage que des tours de bétons aux couleurs délavées, il nous a fallu quelques jours pour nous réadapter.

A présent c'est chose faite et nous avons, l'espace de deux semaines, jouis du luxe de ne rien faire. Notre activité principale a ainsi consisté à manger des gâteaux, boire du thé (ou du café), et ingurgiter de la vodka. Car politesse oblige, une tasse de thé s'accompagne toujours d'un petit verre de vodka. Les polonais ont la réputation d'être des bons buveurs, ils sont en réalité juste des gens polis. La politesse perdra peut-être la Pologne, je vous l'accorde.

Notre cure d'alcoolisation prendra cependant fin samedi matin, et si nous n'avons pas a soufflé dans le ballon nous pourrons embarquer à bords des deux avions successifs qui nous ramènerons vers la France et la principauté.

Nous avons à présent un peu de recul sur notre voyage, et pouvons commencer à en tirer les premières conclusions. De façon générale tout se sera très bien déroulé. Quelques modifications sur notre calendrier initiale ont du être apportées mais nous avons pu tenir les grandes lignes de notre programme. Nous avons fréquenté des gens adorables et intéressants, mais également leur opposé (il y a malheureusement des cons partout, ce n’est pas une spécificité culturelle de la France). Nous avons découverts des endroits superbes et d’autres nettement moins beaux. Dormi dans des bungalows de bambou en bordure de plages de rêves et passé des nuits dans des hôtels miteux sur l’auréole du trou du cul du monde. Savouré des plats aux parfums insoupçonnés et avalé, en se forçant, de la nourriture innommable. Et surtout avons pu accomplir un métier qui nous plaisait de la façon dont nous le voulions. Ce qui n’est donné à tout le monde.

A notre hit parade la Thaïlande restera le pays où il fait le meilleur vivre, le compromis idéal entre notre société occidentale et la vie en asie. L’Indonésie, notre amour impossible, c’est là que nous y aurons vécu le meilleur et le plus mauvais. Les Philippines, notre déception à tous les points de vue. Le Vietnam nous laissera quant à lui un goût de trop peu. Par force il nous faudra y retourner pour assouvir notre appétence. La Malaisie aura été une étape trop courte (une dizaine de jours seulement) pour que l’on puisse l’intégrer à notre classement.   

Je terminerai par quelques lignes au sujet du blog lui-même. Depuis le premier texte que nous y avons publié le 9 mars 2007, il aura été visité 2621 fois pour un total de 15789 pages vues, soit une moyenne de 6,02 pages par visite. Des visiteurs d'une quinzaine de pays y ont accédé volontairement ou accidentellement. Parmi ces pays les mieux représentés (sans idée d'ordre) ont été : la France, Monaco, la Pologne, l'Allemagne et l'Irlande. Un ou des visiteurs sont également venus y jeter un oeil de façon régulière depuis les États unis et le Canada. L’outil statistique offert par notre hébergeur étant relativement précis, il nous a permis d’établir que les heures de pointes de sa fréquentation étaient situées pendant les heures d’ouverture des bureaux, et plus particulièrement le lundi matin et vendredi après-midi. En raison de cela, nous ne savons pas vraiment aujourd’hui si nous devons vous remercier d’avoir consacré un peu de votre temps à lire nos récits de voyage ou s’il serait plus convenable que vous nous remerciez de vous avoir évité de travailler quelques minutes de façon plus ou moins régulière.

Lorsque nous avons décidé de créer un Blog pour établir un suivi de notre parcours, nous ne savions pas vraiment ce que cela impliquait, et pour être franc je n’en avais moi-même jamais visité un seul (ce qui, le notre mis à part, est toujours le cas aujourd’hui). L’exercice est en réalité plus complexe qu’il ne le semble et demande un minimum de travail. Décrire en quelques lignes intéressantes ce qui se passe en plusieurs jours n’est pas tâche aisée. Il nous est ainsi arrivé de rester parfois figé en face de l’écran de notre laptop sans pouvoir y inscrire un seul mot, reportant au lendemain ou à plusieurs jours la publication d’un texte. Il nous est arrivé aussi, en raison de notre nature flemmarde de ne pas avoir eu envie de le faire, ce qui explique les longs intervalles que l’on trouve parfois entre deux textes. Nous espérons simplement n’avoir pas été trop rébarbatifs ou ennuyeux dans les sujets que nous avons présentés. Toutes choses ayant une fin, ce texte est le dernier que nous publions. Nous continuerons cependant à consulter le Blog durant quelques semaines au cas où l’un des nombreux visiteurs anonymes se décide enfin à nous laisser un commentaire. Pour la suite, et la présentation des travaux que nous avons effectué durant notre tournée asiatique il faudra attendre l’automne 2008 et la mise à jour de notre site Internet en vue de la biennale du Design à Saint Etienne qui se tiendra fin novembre.

Photos :

Un dernier album vient achever la collection. Intitulé « Sycòw », il présente en quelques images la ville du même nom. Ont également été complétés les albums « Dormeurs » et « Engins roulants ».

FIN.

21 avril 2008

Koniec podrozy sie zbliza...

Nasz pobyt w Wietnamie powoli dobiega konca nadchodzi czas powrotu do domu. Co mozna powiedziec o tym naszym miesiecznym pobycie? Wietnam, Sajgon i wietnamczycy nas mile zaskoczyli. W przeciwienstwie do mieszkancow Hanoi, ktorzy sa raczej chlodni i czasami naprawde wredni, mieszkancy Ho Chi Minh sa otwarci, goscinni i przemili, i na poczatku zastanawialismy sie czy za usmiechami nie kryje sie cos innego... jednak nie Oni sa po prostu przecudowni. pracownicy Ket Doan zrobili wszystko co mozliwe abysmy sie tu dobrze czuli, i aby nasza praca byla przyjemna. Dostarczyli nam motocykl, abysmy mogli sie przemieszczac bez problemu, telefon komorkowy w razie problemow, pomogli nam znalezc super wygodny pokoj, z klimatyzacja, telewizja satelitarna, internetem, lodowka i szczyt komfortu - wanna! W porownaniu z Preda zmiana byla ogromna i motywacja tym samym do pracy zupelnie inna. Nawet rzemieslnicy, z ktorymi pracujemy sa kompetetni, potrafia czytac nawet bardzo skomplikowane rysunki techniczne, wiedza doskonale jak pacowac z ich materialami, sa otwarci na nowe pomysly i tak ogolnie rzecz biorac to nie maja polamanych konczyn gornych! jedyne czego zalujemy to fakt, ze jestesmy tu tak krotko...

Co do zycia codziennego, to poza upalami, wilgotnoscia prawie 80% w powietrzu (mieszanka tworzy prawdziwa sune na skale miasta), zacieklych komarow i niesamowitego ruchu ulicznego Sajgon jest na prawde przyjemnym miastem. Co do ruchu ulicznego, to tym razem bylismy zmuszeni wsiasc na maszyne i wziac udzial w migracji stad motocykli. Ciezko jest opisac co sie tutaj dzieje na ulicach, jedyne co jest pewne to to iz nie ma tu rzadnej logiki w kierowaniu pojazdami, a kod drogowy praktycznie nieistnieje. Niewielu turystow odwaza sie na jazde po miescie, i nasz widok prowokuje wielkie usmiechy na twarzach wielu wietnamczykow. Co nam teraz pozostanie to przyzwyczajenie sie do przestzregania zasad ruchu oraz czytania znakow drogowych... Ale to juz inna historia.

Nowy album fotograficzny pt. "Sajgon" pojawil sie na blogu, sami zobaczcie jak to tu wyglada.

PS. Bardzo wszystkim dziekuje za urodzinowe zyczenia, swietowalismy wydarzenie z urodzinowym tortem popijanym lokalnym piwem:)

anni_magda

21 avril 2008

Le temps du retour...

Notre séjour au Vietnam aura tout simplement été merveilleux. Tant au niveau du travail, où nous avons fréquenté les artisans les plus professionnels que nous avons rencontré en Asie, qu’à celui de notre vie quotidienne qui fût agréable et mouvementée, tout s’est vraiment très bien passé. A l’opposé des Vietnamiens du Nord qui sont des vrais têtes de cochons refermés sur eux même et chez qui il n’est pas toujours évident de décrocher un sourire, ceux du Sud sont des gens sympathiques,ouverts sur les autres et de la plus agréable compagnie. Leur gentillesse est telle qu’au début l’on a plutôt tendance à vouloir chercher ce qui cloche... Mais il n’y a rien, juste de la curiosité et de l’envie, avivées par plus de trente ans de communisme, d’en savoir un peu plus sur des gens d’ailleurs. Notre seul regret par rapport à Saigon, est véritablement de ne pouvoir y séjourner un peu plus. Si nous avions su nous serions rester moins longtemps chez les illuminés de la Preda et aurions passer plus de temps ici. Il y a malheureusement des choses que l’on ne peut savoir à l’avance...

En début de soirée nous quitterons Saigon et le Vietnam pour aller nous poser un peu à plus loin à Bangkok. Là, nous jouirons une dernière fois du luxe de passer une nuit dans un aéroport, et chercherons des heures durant la position la mieux adaptée pour dormir dans un fauteuil inconfortable. Un plaisir dont nous nous régalons à l’avance. Au moins cette fois-ci ne s’agira il pas d’un aéroport Low cost, et nous avons bon espoir de bénéficier de sièges avec un minimum de rembourrage. Nos dos ont encore en mémoire les assises rudimentaires en plastique moulé des Cheap Terminal de Kuala Lumpur et Singapour...

Demain matin, c’est à bord d’un avion de la LTU, compagnie allemande, que nous dirons au revoir à l’Asie et rejoindrons l’Europe. Notre aéroport d’arrivée ne sera cependant toujours pas en France et c’est la terre polonaise que nos pieds toucheront en premier. Pendant un peu plus d’une quinzaine de jours nous résiderons chez les parents de Magda dans la petite ville de Sycow, que vous aurez du mal à trouver sur une carte. C’est de là que nous écrirons le dernier chapitre de ce blog...

Photos :

Un nouvel album intitulé Saigon. Juste pour vous donner une idée de la ville et de son organisation très particulière.

P.S: Magda a fêté ses 29 ans en Thailande, j'ai célébré mes 30 ans en Indonésie, et pour notre dernier week-end asiatique Magda a passé le cap de la trentaine au Vietnam. Où serons-nous pour nos prochains anniversaires ? Personne ne sait...

13 avril 2008

Chaleur, Odeurs et Moustiques...

Avril 2007 en Thaïlande avait été un mois très chaud. Avril 2008 au Vietnam n’est guère mieux... Nous nous étions pourtant préparé mentalement à affronter des fortes chaleurs et pensions que notre expérience en la matière nous permettrait de mieux supporter le phénomène. Il n’en est rien. Et à voir les vietnamiens, autour de nous, dégouliner comme des nems à peine sortis de la poêle, nous ne sommes pas les seules victimes du soleil. La température moyenne est de l’ordre de 35°c, un peu moins les jours « frais », un peu plus les jours très chauds. Le chiffre en lui même n’est pas trop parleur, et pour lui donner toute son importance il faut l’associer au fort taux d’humidité qui règne dans la région : environ 80%. Par ce fait, une fois dehors il ne faut pas plus de quelques minutes pour être en sueur. L’air semble épais, difficile à traverser. Tout mouvement nécessite le sacrifice de quelques gouttes de transpiration. Un sauna à l’échelle d’une ville. Pour atténuer nos souffrances nous nous déplaçons d’un endroit climatisé ou ventilé à un autre, nous buvons des litres d‘eau ou de bières, nous nous douchons trois fois par jour pour refroidir nos corps, et nous évitons les déplacements trop longs à pieds.

Seconde conséquence néfaste de la chaleur, les odeurs. Comme emprisonnées au ras du sol, elles n’arrivent plus à se dissiper et restent en stagnation dans les rues, y déployant tous leurs parfums. Embruns de vieilles huiles à friture, de viandes grillées, de poissons séchés, de durian (un fruit dont les asiatiques raffolent et qui pue la m....) délicatement mélangés aux gaz d’échappements des voitures et motos. En principe elles se cantonnent à des lieux précis, des zones olfactivement dangereuses qu’il nous faut traverser au plus vite avant que notre envie de vomir ne devienne incontrôlable, mais elles peuvent également arriver par vagues sournoises, vous attrapant à la gorge en une fraction de seconde. Il faut alors savoir serrer les dents pour garder son déjeuner. De façon générale les odeurs sont une facette de l’Asie dont les guides de voyage ne parlent jamais assez. Elles y sont pourtant omniprésentes et peuvent parfois être d’une agressivité que l’on a peine à imaginer. C’est malheureusement souvent le cas en ce moment...

L’agressivité, voila bien une caractéristique que l’on pourrait attribuer aux moustiques de Saigon, de loin les plus coriaces que nous avons été amené à rencontrer depuis notre arrivée en Asie. Paradoxalement alors qu’ils devraient être peu nombreux en cette saison, supposer être trop sèche et trop chaude pour eux, ils grouillent un peu partout. Les systèmes d’air conditionnée leur offrent en effet toute l’humidité et le confort nécessaire pour y déposer leurs nids et assurer leur descendance. Pour leur alimentation ils n’ont ensuite que le problème du choix. Amateurs d’exotisme et de viande blanche, ils ont ainsi fait de nos chevilles leurs restaurants préférés, et pendant qu’accablés par la chaleur nous siégeons les bras collés à nos tables laquées, ils s’abreuvent à s’en faire exploser la panse de notre sang bien chaud. Ayant développé une connaissance de l’être humain, et de ses armes de protection, ces vermines semblent insensibles à la plupart des lotions dites « repoussantes » dont nous enduisons nos parties découvertes. Par amour du risque ils nous attaquent parfois au péril de leur vie dans les endroits les plus improbables : sous les pieds, entre les orteils, sur les mains et je ne sais où encore. A ce petit jeu, certains perdent et finissent leur vie sous forme de hiéroglyphes, éclatés sur une table ou sous une sandale, d’autres repartent victorieux et vont faire récit de leur coup de maître auprès de leur entourage. De façon générale ces renégats sont rapides et difficiles à éliminer. Nous sommes très loin du moustique indonésien ou philippin, qui volaient avec nonchalance, et sur lesquels nous avons opéré un véritable génocide. Quasi impuissants, nous nous en remettons donc à notre patience. Dans une grosse semaine à présent ces histoires de moustiques n’appartiendront malheureusement plus qu’au passé. L’heure de rentré au pays aura sonné...

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30 mars 2008

Hô Chi Minh City :

Nous sommes arrivés il y a maintenant une semaine au Vietnam où nous resterons cette fois-ci uniquement dans le Sud à Hô Chi Minh City (l‘ancienne Saigon). Nous sommes par là même entrés dans la dernière ligne droite de notre voyage en Asie qui prendra fin le 22 avril prochain. Nous travaillons ici avec le "Ket Doan Centre" et plus particulièrement avec un atelier de confection d'objets laqués. Après une semaine de travail, il nous est dores et déjà possible d'affirmer qu'il est de loin l'atelier le plus professionnel avec lequel nous avons travailler durant tout notre séjour en Asie. Et ne le cachons pas il est très agréable de bosser avec des gens qui n'ont pas de moufles à la place des mains. D'un point de vue humain nous avons reçu ici un accueil des plus chaleureux. Les membres du centre ont tout fait pour nous mettre dans les meilleures conditions pour travailler, ils nous ont ainsi fourni une moto pour nos déplacements un téléphone potable en cas de problème, nous ont trouvé une chambre grand confort avec clim, TV par satellite, Internet, frigo et comble du luxe une baignoire. Après la PREDA, le changement est de taille et autant dire que la motivation à la tâche n’est pas la même...

Quelques mots sur la ville. En polonais l’expression « quel Saigon » signifie quel bordel. Les quelques jours que nous avons déjà passé ici nous ont attesté le bien fondé de cette expression qui se confirme plus particulièrement sur les routes. Si conduire en Thaïlande demande un petit temps d’adaptation, conduire en Indonésie la plus grande vigilance, la conduite au Vietnam requiert la faculté de savoir manoeuvrer au sein d’un troupeau. On se déplace par essaim, avec pas plus d’une cinquantaine de centimètres entre chaque véhicule. Les règles de priorité sont simples : les plus gros l’emportent. Toutefois il est assez amusant de devoir se faufiler de la sorte parmi les autres motos, et à tous les feux rouges les vietnamiens nous regardent le sourire aux lèvres. Les blancs en moto au Vietnam ne sont pas monnaie courante. Pour l’anecdote notre permis de conduire international n’est même pas valable ici. De façon générale la ville est assez agréable à vivre, probablement ce que l’on fait de mieux en Asie avec Kuala Lumpur, et nous regrettons un peu d’avoir si peu de temps à y passer.... mais bon ne soyons pas trop gourmand...

Photos :

Pour ceux qui ont peur que nous ayons changé de visages quelques images sont venues compléter l’album « Nous ». Pour ceux qui sont plus intéressés par les photos de paysage, vous en trouverez quelques unes concernant notre ballade sur les flancs du Pinatubo dans un nouvel album du même nom.

P.S : Gil tu trouveras une photo de Kropka dans l’album « Nous ». Malheureusement pour des raisons de vaccination, de quarantaine, et de papras, nous n’avons pu la ramener avec nous. Les autres bénévoles de la PREDRA ont pris le relais pour s’en occuper. Sandrine je pense que nous avons répondu à ta question dans le paragraphe ci-dessus. Bisous à tous le deux.

20 mars 2008

Ostatnie wiesci z Olongapo...

Jutro opuszczamy Olongapo i udajemy sie do Angeles gdzie sprobujemy sie wdrapac na wulkan Pinatubo i w sobote na pokladzie jakiegos tam Boeinga odlecimy w strone Wietnamu. Co by tu powiedziec o tych ostatnich trzech miesiacach? No wiec szczerze mowiac to nasza codzienna praca nie byla zbyt ciekawa, wiekszosc naszych dni spedzilismy w biurze z olowkiem lub mysza w rece... Na poczatku bardzo sie cieszylismy, ze bedziemy mogli pracowac z projektantka z fundacji, jednak szybko sie okazalo, ze dziewczyna ma tysiac innych rzeczy do roboty niz pracowanie nad nowymi projektami i zostalismy pozostawieni sami sobie. Troche szkoda... Mielismy rowniez kilka problemow w komunikacji z producentami, zrozumienie rysunkow i planow (czasami tych najprostszych) oraz odleglosc ich miejsca zamieszkania i pracy od Predy. Jednak pomimo wszystkiego udalo jednak nam sie ukonczyc przedmioty i wczoraj sfotografowalismy owoce naszej (i rzemieslnikow) trzymiesiecznej pracy. Jednak bylo tez kilka dobrych stron w calej tej historii: pozostali wolontarisze, z ktorymi sie zaprzyjaznilismy, Kropka - uratowane od smierci kocie (ktore niezle podroslo), no i oczywiscie Filipinczycy, ktorzy zawsze byli dla nas przemili (poza turystycznymi miejscami i Manila). No wiec kto wie moze jeszcze kiedys tu wrocimy?

Jesli chcecie wiecej wiadomosci o Filipinach to pomeczcie Tadka, on zwiedzil troche wiecej niz my.

No wiec na koniec « Do widzenia Filipiny » i « Good morning Vietnam! ».

PS. Nowy album z Tadka wakacji i szalonych wizyt pt. "Tadeo in Philippines".

PS2. Tadeo my nadal czekamy na jakis tekscik o Filipinach ;)

20 mars 2008

Dernières nouvelles d'Olongapo...

Cette après-midi nous quitterons Olongapo et la Preda en direction d’Angeles, à trois heures de bus plus au Nord. De là-bas nous irons, demain, grimper sur le volcan Pinatubo un jour avant de sauter dans notre avion pour le Vietnam. Quoi dire sur nos trois derniers mois ici ? Le travail n'y était pas trop excitant et par la même, nous pas trop productifs, nous avons passé la plupart de notre temps dans le ghetto blanc (salle où s'entassaient tous les bénévoles) à gribouiller sur nos carnets ou cacher derrière l'écran de notre portable. Au total, seul cinq jours auront été consacrés à la visite des producteurs et au travail sur le terrain, juste histoire de ponctuer notre routine. Au début, nous étions très enthousiastes a l’idée de travailler avec la "housedesigner" de la fondation, mais très vite nous avons compris que cette charmante jeune fille était occupée par dix mille choses à la fois, et nous avons travaillé la plupart du temps dans notre coin. Dommage... Finalement nous avons effectué ici le même travail qui pourrait être accompli depuis la France. D'un point de vue technique nous avons connu quelques soucis avec les premiers prototypes réalisés par les artisans, qui ne sont pas les meilleures que nous avons rencontré. Problèmes de compréhension et d'interprétation des dessins qui peuvent aboutir à des boucles d'oreilles de 20 cm de long. Alors il a fallu faire et refaire mainte fois les mêmes choses... Pour finir les erreurs ont été corrigées, et nous avons réussi à atteindre les objectifs que nous nous étions fixé. Hier et avant hier nous avons réalisé toutes les photos des produits développés, heureux de pouvoir constater le résultat de notre travail. Il y aura aussi eu du bon dans cet épisode Philippins : nos nouveaux amis, les autres bénévoles, venus des quatre coins de l'Europe s'exiler à la Preda. Kropka - le chaton que nous avons recueilli, qui n’est plus aujourd'hui un si petit chaton. Et bien sur les Philippins qui ont toujours été adorables avec nous (exception faite de certain spécimens). Alors peut-être un jour reviendrons-nous ici pour explorer un peu plus le pays sous un autre angle. Olongapo n’est malheureusement pas la meilleure image que l'on puisse donner des Philippines.

Sur ce, nous dirons samedi au revoir aux Philippines et « Good morning Vietnam! » le lendemain matin.

PS. Pour vous montrer qu’il y a d’autres choses à voir ici, un nouvel album photo intitulé "Tadeo in Philippines". Images réalisées par mon cousin qui nous à rendu visite et à voyagé un peu plus dans le pays...

9 mars 2008

Un an déjà...

Il y a un an, jour pour jour, nous arrivions, après plus d’une quinzaine d’heures de voyage, à Bangkok sous une chaleur accablante. Épuisés, nous prenions alors la première chambre libre que nous trouvions et passions notre première nuit en Asie dans un véritable taudis. En nous réveillant le lendemain matin nous n’étions sûr de rien. Notre budget n’était pas totalement bouclé et nous espérions au mieux pouvoir tenir neuf mois en contrôlant bien nos dépenses. Vouloir partir un an est une chose, pouvoir la réaliser en est une autre. Côté professionnel il nous fallait prouver sur le terrain les belles idées que nous avions avancées sur le papier, et toutes les certitudes dont nous avions fait preuve lors de la préparation du projet montraient leurs premiers signes de faiblesses au contact de la réalité. Au quotidien il fallut nous habituer à vivre avec une petite quinzaine de kilos d'affaires chacun, à la chaleur, aux transports public pourris, aux moustiques, et de façon générale à repousser toujours un peu plus loin les limites de notre patience. Un an plus tard les choses ont bien changé. Les responsables de Solidar’Monde, visiblement satisfaits du travail que nous avons accompli ont décidé de nous soutenir plus qu’il ne l’était prévu, nous permettant de conduire notre projet jusqu’au bout et même un petit peu plus. Malgré quelques faux pas les premières semaines nous avons rapidement réussi à développer une méthode de travail efficace et adapté à notre nouvel environnement, et d'une certaine façon nous avons obtenu sur le terrain les réponses aux questions que nous avions développées sur le papier. Aujourd'hui plus qu'hier nous avons assimilé le sens du verbe attendre que nous avons pratiqué dans une multitude de situations. Nous utilisons les lotions anti-moustique comme du déodorant, grimpons dans un tas d'engins douteux sans la moindre crainte et ne nous rappelons plus vraiment ce qu'est l'hiver. Tous les éléments du décor qui nous semblaient autrefois hostiles nous sont aujourd'hui totalement familiers.

Par conséquent, et pour toutes ces raisons, nous célébrons en ce jour ce qui pour nous est déjà un premier succès et levons bien haut notre bière à votre santé à tous.

Boulot & Vacance :

Nous avons eu l’occasion ces dernières semaines de s’éloigner un peu d’Olongapo. Dans un premier temps un projet de développement d’une communauté appartenant à la minorité ethnique des Aytas nous a permis de travailler quelques jours dans un village non loin du Mont Pinatubo. Traversées de rivière en voiture et paysages superbes étaient au rendez-vous.

Dans un second temps, et à deux reprises, nous nous sommes rendu à la pointe Sud de Luzon, dans la région de Bicol, pour visiter différents groupes de producteurs. Cette partie de l’île principale de l’archipel des Philippines est magnifique, et seules les pluies répétitives d’une mousson qui tarde à finir cette année, sont venues entacher nos séjours. Lors de notre premier passage nous étions accompagné de Tadek, le cousin de Magda, venu tout spécialement d’Irlande pour nous rendre visite et recevoir un peu de soleil. Pour ce dernier point l’échec a été cuisant. Avec lui nous sommes allé observer en Snorkeling des requins baleines sur leur chemin de migration qui passe le long de la côte Ouest. Nous avons pu voir deux de ces mastodontes à une distance inférieure à deux mètres. Pour la première fois de ma vie j’ai du faire face à un animal trop grand pour que je puisse le voir en entier d’un seul regard. Même si l’on ne s’attend pas à rencontrer un poisson rouge, la taille fait toutefois son impression...

A la recherche de la nouvelle Star :

De façon générale le Karaoké est la grande passion de tous les asiatiques. On en trouve dans tous les pays à tous les coins de rue. Aux Philippines il a cependant atteint des proportions supérieures à celles des pays voisins. Chaque restaurant, bar, maison en possède un et n'hésite pas l'utiliser le plus souvent possible. Il est ainsi difficile de sortir boire un verre sans avoir à supporter les chants plaintifs d'un Filipino bourré. Les sonos sont évidement très mal réglées et le volume poussé au maximum, chacun veut montrer son talent et il ne faudrait surtout pas que l'on puisse manquer ce grand moment de culture. Le répertoire de chansons est à peu près le même partout. Toutes les plus grandes Love Songs y sont présentes et constituent 95% des morceaux choisis. Elles sont interprétées sans complexe et avec le plus mauvais goût par les plus mauvais chanteurs du pays, et dieu sait qu'ils sont en nombre ici. C'est à se demander si les Philippins ont des oreilles, il ne serait vraiment pas choquant et irait dans le sens de la sécurité nationale d’interdire l’accès aux micros aux spécimens les plus anti-doués. Le son n’étant pas assez abominable par lui même l’image est venue compléter ce spectacle pathétique. Ainsi, sur les écrans de télévision, derrière le bandeau de texte défilant, sont diffusés en continu des films dévoilant des filles en bikini en train de se tripoter les nichons ou de caresser vigoureusement le réservoir à essence d‘une Harley Davidson. La beauté des textes s‘en trouve alors altéré. « You’re just wonderful tonight » n’a plus tout à fait le même impact lorsqu’il est affiché devant les jambes grandes ouvertes d’une femme qui se suce les doigts. Enfin bref, tout ça pour dire qu’il est encore possible d’aller plus loin dans le domaine du ridicule et la médiocrité que la « Star Academy » ou « A la Recherche de la Nouvelle Star », au moins ces émissions n’appartiennent qu’au monde télévisuel et il reste toujours possible de zapper pour s’en débarrasser.

Photos :

Un nouvel album intitulé Bicol.

19 février 2008

L'industrie des bénévoles :

Cela fait à présent un peu plus de sept semaines que nous sommes aux Philippines et que nous travaillons pour la PREDA Foundation. A notre arrivée ici nous avons eu l’agréable surprise de découvrir deux visages occidentaux en les personnes Fruszi, hongroise, et Elaine, irlandaise. A ce moment là nous ne nous doutions pas qu’ils seraient les premiers d’une très longue série. Rapidement John a suivi, puis Amber, Rachelle, Thomas, Antonia, Edith, Marion, Les, Marie, Sam, Soan, Caroline, la soeur de Caroline qui est la tante de Soan, Sacha, Corinne, Marilyn, et enfin Benjamin. Certains ne sont restés que quelques jours ou quelques semaines : les invités, d’autres sont là pour plusieurs mois : les bénévoles. La durée du séjour détermine ainsi le titre de noblesse au sein de la fondation. Toutefois aucune hiérarchie de privilège n’est établie entre ces deux catégories. Invités ou bénévoles tout le monde paiera lourdement son dû à la fondation. Lors de nos précédents exercices en Thaïlande et en Indonésie, nous avions reçu un accueil chaleureux. Les personnes, au sein des entreprises qui nous recevaient, avaient tout fait pour nous faciliter la tâche et nous éviter des dépenses inutiles. Ici sans être complètement l’opposé, les choses sont très différentes. Travailler pour rien ne suffit pas, à la fin du mois il faut passer au bureau du comptable régler sa note, et elle est plutôt salée. Du loyer de la chambre à la connexion Internet (que nous utilisons autant pour nos loisirs que pour notre travail), tout est scrupuleusement calculé et pas le moindre Pesos n’est offert. Lors de différents stages en entreprise, j’avais déjà goûté aux joies du travail sans salaire mais jamais encore au plaisir de payer pour travailler. Vous imaginerez facilement la jouissance que l’on ressent lorsque l’on va régler sa facture et que l’on croise à l’entrée du bureau un collègue Philippin qui vient de recevoir son salaire. Les sourires ne sont pas les mêmes. Nous avions prévu un budget pour notre logement et nos frais sur place et à aucun moment nous n’espérions une quelconque rémunération sous quelque forme que ce soit, mais de là à avoir l’impression que l’on se fait de l’argent sur notre dos, c’est une autre histoire. Nous sommes aujourd’hui neuf bénévoles à travailler à temps complet pour la fondation, soit un peu plus de 10% des salariés. Sur l'ensemble de l'année, une estimation rapide montrera que l'emploi de bénévoles rapporte entre 15 000 et 20 000 euros à la fondation. Somme importante si l'on considère que le salaire moyen aux Philippines est de 100 euros par mois...

Malheureusement le cas de la PREDA n'est pas un cas isolé. Les Philippines est le seul pays d'Asie où la religion catholique est majoritaire, et pour cette raison il est celui où l'on trouve le plus d'organisations, associations, fondations et je ne sais quoi encore à but humanitaire (toutes ces dernière étant elles aussi très majoritairement d'origines catholiques). Pour en avoir discuté avec des personnes ayant visité plusieurs d'entre elles, nous avons pu nous rendre compte qu'elles appliquaient toutes les mêmes méthodes et avaient fait de l'emploi de bénévoles une véritable source de revenus. Les conséquences de tout ça sont simples, des jeunes gens arrivent ici avec des rêves plein les yeux, espérant pouvoir être utiles et mettre leur compétences au service des autres. Au lieu de cela, ils se retrouvent sans véritable travail à accomplir, recevant pour unique remerciement une facture de deux pages en fin de mois. Father Shay le répète sans cesse : être chrétien c'est donner sans espérer recevoir quelque chose en retour. Nous aurions dû nous douter que cela cachait quelque chose...

Photos :

Une dizaine d’images viennent compléter l’album « Engins roulant ».

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