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objets sans visa
14 juin 2007

Semaine 13,5 : Parcours administratif, course perdue....

L'impressionnante masse de papiers que nous avons remplis et les différentes visites que nous avons effectués aux bureaux de l'immigration et au service du travail n’ont que très partiellement porté leurs fruits. Nous avons dans un premier temps obtenu une autorisation de travail d’une durée de trois jours. L’obtention de cette dernière expirant le 6 juin, date de fin de validité de nos visas nous a cependant permis de prolonger ceux-ci de sept jours (Une broutille quoi). Après cela, afin de faire coïncider les documents entre eux nous avons du faire une nouvelle demande d’extension de nos autorisations de travail pour une durée similaire. L’administration Thaïe nourrissant probablement ses employés de papiers, il fallu recommencer le dossier depuis le début. La tâche ayant requise trois personnes il y a deux semaines de cela (nous deux + Harry pour traduire nos informations de l’anglais au thaïe) Harry a choisi cette fois-ci de recruter une personne pour deux journées afin qu’elle effectue ce labeur à notre place. Les dossiers étant épais (donc longs à lire), lourds (donc difficiles à porter), et volumineux (donc encombrant à la digestion, peut-être même donnent-ils des gazes) chaque demande auprès d’une administration est payante. Le montant pour chaque autorisation de travail est de 850 Baths pour une période de un jour à trois mois (tarif unique - no discount possible), soit 18 euros, pas grand chose pour un occidental, mais 20% tout de même du salaire minimum Thaïlandais. Chaque changement d’emplois devant faire l’objet d’une nouvelle demande, il vaut mieux éviter de changer trop souvent pour ne pas se retrouver sur la paille.

Comme vous l’aurez aisément compris tout cette histoire de papiers nous a demandé beaucoup de temps, a coûté pas mal d’argent à TTC qui a réglé pour nous tous les frais, et n’a pas abouti à grand chose.

La raison de notre échec est simple et sans issue. Après avoir fonctionné plus de vingt ans sous la forme d’une association, TTC est passé le 1er mars 2007 sous le statut d’entreprise. Cette forme juridique lui permettra de se développer plus rapidement mais contient cependant certains inconvénients. En outre, celui de ne pas pouvoir accueillir de bénévoles, hors cas exceptionnels. Exploitant une faille des textes, nous avons pu une semaine durant exercer en tant que conseillés spécialisés venu mener une expertise sur le design et la production. Mais sept jours étant un délai très court, nous avons à peine eu le temps de savourer notre titre de noblesse que déjà il nous fallait partir franchir la frontière du Myanmar.

Mae Sai est la ville la plus au nord du pays. En plein triangle d’or, il faut rouler entre trois et quatre heures depuis Chiang Mai pour la rejoindre. La ville en elle même n’a que peu d’intérêt, si ce n’est un gigantesque marché consacré aux contrefaçons importées de Chine. Les thaïlandais aiment s’y rendre pour faire leur shopping, les étrangers y vont contraints et forcés pour passer la frontière et prolonger leurs visas. Un pont d’une cinquantaine de mètres surmontant une rivière aux eaux boueuses sépare un pays libre qui aspire aux richesses de l’ouest d’un pays pauvre qui rêve de liberté.

La partie Birmane de Mae Sai n’est sûrement pas représentative du pays, mais elle fait froid dans le dos. Comme sa moitié Thaïlandaise elle se résume à un immense marché où les marchandises proposées sont plus ou moins légales. Des marchands ambulants y vendent des cigarettes suspicieuses, des jeux de cartes à l’effigie de Sadam Hussein, ou des pilules de Viagra plutôt douteuses. La pauvreté y est omniprésente, et l’ambiance malsaine. Des vieillards mendient en vous présentant leurs moignons. Envoyés par leurs parents, des enfants dont la couleur de peau est masquée sous la crasse, vous courent après pour récolter quelques pièces. Habitués à croiser tous les jours des étrangers aux dollars trébuchant les gens y sont agressifs et vous regardent avec mépris. On se sent très vite mal à l’aise, à la fois honteux de pouvoir manger tous les jours à sa faim et pressé de retrouver un endroit à l’ambiance plus sereine.

Nous ne sommes restés en tout et pour tout que deux heures au Myanmar. Deux heures qui nous ont permis au moment de refranchir la frontière Thaïlandaise d’obtenir un visa touristique, de 30 jours pour moi, et de 15 jours uniquement pour Magda. Encore une fois la Pologne bénéficie d’un traitement particulier. Pourtant les plombiers polonais ne font vraiment pas légion en Thaïlande. Après ce délai, il nous faudra quitter le pays pour une durée minimum de 90 jours. Notre départ de Thaïlande est ainsi programmé pour le 28 juin. Commence à présent une nouvelle course aux visas, puisqu’il nous faut obtenir ceux pour l’Indonésie, notre prochaine destination. La tâche semble réalisable, mais je ne m’avancerai pas à dire que la partie est gagnée d’avance...

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Commentaires
D
Hej podroznicy!!!!!<br /> JAk u was pogoda u nas tez cieplo. Jak z Waszym jedzeniem???? Zapraszam w sobote 23 czerwca na moje panienskie - bedzie grill ;)<br /> Oj juz Was nie mecze z jedzeniem (ale na slubie bedzie tatar). <br /> U nas przygotowania pelna para tylko szkoda ze Was nie bedzie z nami ten szczegolny dzien ale Wasze zdrowie wypijemy.<br /> Trzymajcie sie cieplo i dalej pisze o swoich ciekawych wyprawach i przygodach<br /> Buziaki :************
E
Un bisou de Strasbourg! Bon courage pour la paperasse...et j'attends de vos nouvelles!<br /> Emy.
G
Je voie que l'administration Thaie est très developpée, malgré tous les progrès fait en France, nous sommes largement battus !!!!!!!! (toutefois, j'espère que notre ministre de l'immigration ne vas pas se caler sur ce modèle).<br /> Pour mes 3 mois de vacances c'est pas mal mais ça aurait sans doute été mieux avec 2 pieds valides, enfin je fais avec.<br /> Courage pour vos papiers et bisous à tous les deux.<br /> A+
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